La traditionnelle cérémonie des vœux à la population et aux corps constitués a eu lieu lundi 13 janvier aux Blaquières, en présence de près de 700 personnes.
Une minute de silence a été observée à la mémoire des victimes des attentats commis il y a quelques jours à Paris.
On trouvera en page suivante et en pièces jointes le discours du maire prononcé ce jour-là ainsi que la copie des articles consacrés à cette soirée dans Var-matin.
On trouvera également les images vidéos de cette soirée dans la rubrique manifestations en vidéos (onglet page d'accueil à droite).
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Chers collègues du conseil municipal,
Chers amis Grimaudois,
Je vous remercie d'être venus si nombreux ce soir assister à cette traditionnelle cérémonie des vœux qui est aussi pour nous l'occasion de partager, comme chaque année, un moment de convivialité.
Avant de vous présenter mes vœux, je tiens à saluer les personnalités présentes ce soir et qui ont répondu à mon invitation :
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Remerciements aux personnalités
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Merci à vous tous d'être présents et d'honorer ainsi de votre respect l'ensemble de la population grimaudoise.
Avant de poursuivre mon propos, je voudrais avoir une pensée pour les Grimaudois qui nous ont quittés en 2014, ceux qui souffrent, sont en difficulté ou isolés. Je forme le vœu que l'année qui débute soit pour eux meilleure que la précédente et riche d'espoir pour demain.
Je pense aussi, bien sûr, comme chacun d'entre vous, aux événements qui se sont déroulés la semaine dernière.
A ces moments que nous vivons dans notre pays.
Inutile de se lancer dans de grands discours : chacun d'entre nous vit ces heures sombres à sa façon, mais avec la conviction qu'il ne faut pas baisser la tête et se battre pour la liberté. Jusqu'au bout.
Avant d'entamer mon discours, je vous propose donc d'observer une minute de silence en hommage aux victimes de cette barbarie.
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Minute de silence
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Je vous remercie.
Mesdames, Messieurs,
Chers amis grimaudois,
Avant de continuer cette cérémonie des vœux, je voudrais profiter de la présence de vous tous pour revenir quelques instants sur les six premiers mois de l'année 2014.
L'année passée, à cette même place, j'avais émis le souhait que la campagne électorale qui allait suivre soit propre et digne de Grimaud.
Je dois dire que ce souhait n'a guère été exaucé.
Les premiers mois 2014 n'ont pas été faciles à vivre, ni pour mon équipe, ni pour moi.
Tracts diffamatoires, attaques violentes sur internet – qui continuent d'ailleurs par de courageux anonymes – avec une plainte téléguidée entrainant perquisitions et auditions en pleine campagne électorale !
Avant de poursuivre, je tiens à saluer mon épouse, Solange, qui a subi, comme moi, ces évènements très durs et a fait front, à mes côtés, sans faiblir. Tous comme mes collaborateurs visés eux aussi.
Pourquoi ces perquisitions ? Pourquoi ces auditions ?
Tout simplement pour cette fameuse affaire Joyandet, ce permis de construire attribué par la commune sur la base d'un dossier de demande tronqué.
Ceux qui sont à l'origine de cette affaire et des plaintes qui ont suivi ont non seulement manqué de courage, d'honnêteté, mais ils se sont aussi fourvoyés.
J'ai le plaisir en effet de vous informer que cette plainte a été classée sans suite en juin dernier par le procureur de la République de Draguignan.
D'affaire Joyandet, il n'y a pas !
Mais que de machinations, d'opportunisme, de contre-vérités !
Mais dans tout ça, il y a du positif.
Si j'osais, je vous demanderais d'applaudir ceux qui en sont à l'origine, car grâce à eux, je me sens plus fort et encore plus fier de n'être qu'un artisan porteur des valeurs que m'ont inculquées mes vieux paysans de parents.
Le résultat des élections municipales a été la meilleure réponse donnée : une confiance renouvelée avec force.
Un soutien sans ambiguïté à notre action.
Un encouragement puissant à poursuivre dans la voie tracée depuis 2003, voire même depuis 1995 avec Dominique Laffra.
Passé ce cap électoral, nous avons donc pu nous remettre au travail.
Notre ligne de conduite est restée la même : faire de Grimaud une commune où il fait bon vivre, où le vivre ensemble réunit notre communauté d'habitants dans une ambiance conviviale et sereine.
Pour cela, nous nous attachons à améliorer en permanence les services destinés à faciliter la vie quotidienne de chacun.
Cela passe par des équipements nombreux et complets, une solidarité développée, une sécurité renforcée, des loisirs et des animations de qualité.
A Grimaud, comme dans le golfe, de quoi ont besoin nos concitoyens ?
D'un logement à un prix accessible, d'un travail, de modes de transport pratiques, d'un environnement propre et mis en valeur, et de tout ce qui peut faciliter l'épanouissement de chacun, de la naissance jusqu'à la retraite.
C'est ainsi que, pour répondre à ces besoins, nous avons lancé le projet de pôle enfance et jeunesse, qui verra le jour en 2016 aux Migraniers. Il accueillera les services destinés à la population jeune, crèche, garderies, etc.
C'est ainsi que nous avons inauguré au printemps dernier l'ensemble de logements pour actifs du Vallon et des Fées et de La Garde. 60 familles sont venues s'installer.
C'est ainsi nous avons accéléré le projet de création de vestiaires aux stades de foot et de rugby, pour compléter l'offre de loisirs déjà riche dans la commune.
C'est ainsi que nous avons étoffé la vidéo surveillance, pour garantir une meilleure sécurité à tous.
Quatre exemples précis des actions que nous menons pour offrir aux Grimaudois cette qualité de vie à laquelle ils ont droit.
Mais il y a d'autres gros dossiers en cours.
Je pense en particulier à notre projet d'aménagement foncier de la plaine de Grimaud. En partenariat avec la chambre d'agriculture, la SAFER, le département et la région, nous avons initié cet automne un grand projet de réhabilitation de la plaine agricole, pour redonner la terre aux agriculteurs.
Mais aussi éviter les gravats, les dépôts en tout genre, les remblais et mettre fin aux habitats clandestins qui sont installés sous les arbres et dans la broussaille.
600 hectares vont ainsi être redonnés à leur vocation première : la nature, l'exploitation agricole.
Nous allons aussi y créer des sentiers pédestres et cyclables, en liaison avec les communes avoisinantes, bien sûr, au sein de la commission tourisme intercommunale.
C'est une expérience pilote, qui prendra le temps du mandat, mais permettra de préserver l'environnement sans le figer, en le rendant vivant, grâce à nos agriculteurs, que je tiens à remercier pour leur coopération et leur écoute dans ce projet.
Je pense aussi au projet de réhabilitation du littoral. De Port-Grimaud à Sainte-Maxime, notre bord de mer va être traité comme il se doit, avec un chemin piétonnier, une protection des rivages, une meilleure implantation des équipements publics et, plus largement, un embellissement de lieux parfois laissés à l'abandon.
Les premiers travaux débuteront après la prochaine saison estivale, avec l'aménagement du Gros Pin et des travaux sur certains épis, et l'on continuera les études pour obtenir toutes les autorisations.
Je pourrais aussi évoquer d'autres sujets, comme le projet de centre d'art contemporain aux Jardins de Grimaud, celui d'un éco parc à le parc d'activités du Grand Pont, ou bien encore la future station d'épuration.
Mais ce sont des dossiers que vous connaissez bien, puisqu'ils ont été lancés lors du précédent mandat, et largement détaillés lors des réunions publiques ayant lieu régulièrement avec vous.
Ces gros projets structurants ne doivent pas masquer les travaux faits au quotidien, petits ou grands chantiers qui rythment les jours.
Ainsi, le bureau de poste refait a ouvert ses portes au village, avec un distributeur de billets ; des travaux de voirie se sont poursuivis ici ou là ; les pontons du port communal à Port-Grimaud ont été remplacés ; le dragage de la passe devant Port-Grimaud a été entamé… et ce sont plusieurs dizaines de mètres de cube de sable qui ont été enlevés. Ce dragage se poursuivra au printemps et à l'automne.
Par petites touches, nous essayons d'améliorer la vie quotidienne des Grimaudois et, semble-t-il, nous y parvenons, puisque notre commune reste enviée pour son cadre de vie exceptionnel.
Cependant, le travail ne s'arrête jamais.
L'année qui débute, malgré les lourdeurs des procédures administratives dans beaucoup de dossiers, devrait nous permettre d'avancer dans plusieurs domaines.
Je pense par exemple à cette caserne de pompiers, tant attendue, qui, enfin, a été inscrite au budget du service départemental d'incendie et de secours. Le terrain que la commune de Grimaud met à disposition, à côté de la gendarmerie, devrait donc abriter dans quelques années cette caserne intercommunale devenue nécessaire.
Je pense également aux aménagements de ronds-points sur les routes départementales, avec l'assurance obtenue du conseil général de la prochaine réalisation du rond-point de Saint-Pons-les-Mûres.
S'agissant des routes, nous allons d'ailleurs réaliser la sécurisation de la route nationale dans le village, entre le musée et le rond-point de la Libération, avant de nous attaquer à la partie entre la montée Saint-Joseph et la place Neuve.
Parallèlement, la révision du règlement du plan local d'urbanisme va enfin aboutir, grâce à l'appui vigilant et bienveillant du sous-préfet de l'arrondissement, Stanislas Cazelles, que je tiens à remercier pour son soutien et son écoute.
Le PLU doit être révisé et nous permettre de poursuivre notre mission selon trois axes :
Une réflexion sur la loi ALUR, dramatique pour nous ;
Une évolution maitrisée des constructions et aménagements de la commune, afin de préserver son environnement, développer son agriculture tout en permettant la création de logements tant nécessaires aujourd'hui ;
Une zone d'activités toujours dynamique, avec l'accueil de PME-PMI innovantes, ceci afin de favoriser la création de nouveaux emplois.
Il me semble essentiel, en effet, que notre collectivité joue son rôle de soutien à l'entreprise, au secteur privé, en aidant au développement économique.
Pour cela, nous continuons à investir : le volume d'investissement de la commune a été multiplié par 5 lors des deux derniers mandats, passant de 2 à 10 millions d'euros.
Ce sont autant de marchés pour les entreprises et d'emplois pour les Grimaudois et les habitants du golfe qui en découlent.
Pourtant, vous le savez tous, les temps sont durs !
Les recettes fiscales ont diminué, les subventions et les participations de l'Etat, de la région et du département ont chuté considérablement.
Le programme de loi de finances 2015 de l'Etat prévoit une baisse de 30% des dotations… Un scénario noir pour l'investissement et l'emploi. Il faut garder à l'esprit que 70 % des investissements en France sont portés par les collectivités.
Malgré cela, nous avons fait le choix jusqu'à présent de ne pas augmenter les impôts locaux.
Depuis 2003, les taux sont les mêmes.
Grâce à une gestion rigoureuse, nous avons pu continuer à investir, tout en faisant baisser chaque année l'encours de la dette.
Parviendrons-nous à garder ce cap ? Nous le souhaitons ardemment, mais sans les participations et subventions que nous avions auparavant, tout devient plus difficile.
Tout n'est pas si gris, heureusement.
Grimaud demeure une commune privilégiée.
Son économie reste forte,
avec les petites et moyennes entreprises de sa zone d'activités ;
avec son agriculture exemplaire, portée par le développement impressionnant de notre cave coopérative qui vend du vin de Grimaud dans le monde entier ;
avec son secteur touristique toujours aussi vivant. Hôtels, résidences hôtelières, campings, restaurants, etc. : l'offre touristique est fournie et diversifiée à Grimaud, source de richesses et d'emplois. Notre commune reste la première du golfe en nombre de lits marchands.
Concernant le tourisme, vous le savez, nous avons depuis un an un EPIC, établissement public à caractère industriel et commercial, une structure moderne où les professionnels sont partie prenante dans toutes les décisions et qui nous permet désormais de monter d'un cran dans la qualité et l'efficacité, et faire en sorte que tout le monde participe au développement économique et touristique de la commune.
C'est aussi dans le même esprit que la SPL, société publique locale du tourisme du golfe, est née, et je me réjouis d'en assurer la présidence et de participer, là encore, à la montée en puissance d'un outil indispensable au développement touristique de notre région.
Concernant l'intercommunalité, cette nouvelle structure où nous sommes entrés à reculons – je ne l'ai jamais caché -, nous devons respecter la loi et tout faire pour cette collectivité fonctionne et qu'elle reste bien sûr une structure au service des communes.
Un outil efficace qui n'alourdisse pas la pression fiscale.
Je dois rendre hommage à tout le personnel de la communauté de communes pour la qualité de leur travail, ainsi que la bonne entente et le travail effectué avec mes collègues élus.
J'ai évoqué dans la première partie de mon propos tous les gros enjeux de notre commune.
Il reste l'essentiel : la vie à Grimaud. Ce qui s'y passe, ce qu'on y fait, ce qui fait que l'on s'y sent bien.
Cette vie-là, c'est la vôtre, celle de tous les Grimaudois.
Petits, grands, écoliers, actifs, retraités.
Sportifs. Lecteurs. Promeneurs.
Une mosaïque de 4 000 et quelques habitants, quinze fois plus en été, avec qui j'aime partager notre amour en commun de Grimaud.
Un amour fait de plaisirs simples, de petits bonheurs partagés.
Des animations à l'échelle de notre village, avec ses fêtes traditionnelles, ses rendez-vous culturels - théâtre, musique, patrimoine -, ses grands évènements –exposition d'art contemporain, rassemblement des Harley, Grimaldines, salon du livre porté par les ados de la commune…
Des réunions sportives nombreuses, grâce au complexe des Blaquières, où peuvent se pratiquer des dizaines de sports. A ce sujet, une parenthèse : contrairement à ce qui a été écrit il y a quelques jours dans la presse, aucune décision n'a encore été prise pour la pelouse du stade de foot. Aucune somme n'a encore été engagée.
Grimaud, ce sont donc aussi des activités scolaires riches et réussies, dans le temps de l'école, mais aussi dans le cadre de ces rythmes scolaires, si difficiles à mettre en place, mais où la collectivité a pris toute sa place et offre aux enfants plein de découvertes.
Une solidarité sans faille, avec les Restos du cœur à Saint-Pons, les actions du centre communal d'action sociale, la classe – CLIS – pour enfants en difficulté, et, plus largement, une écoute au quotidien envers les personnes en souffrance.
Il me faut à ce propos évoquer les récentes inondations. Une fois de plus, Grimaud a été touchée de plein fouet par les intempéries et les dégâts qui ont suivi.
Heureusement, nous n'avons pas eu de victimes à déplorer, comme à La Londe et La Mole. Mais des familles ont dû être évacuées, d'autres ont beaucoup perdu. Des entreprises ont été submergées.
L'élan de solidarité qui s'est manifesté à cette occasion est exemplaire. Les élus, avec à leur tête François Bertolotto, les agents municipaux, les pompiers, les gendarmes, chacun s'est enquis de l'autre pour lui venir en aide.
Je tiens à remercier sincèrement tous ceux qui se sont dévoués pendant ces jours-là.
Si la nature est hélas toujours la plus forte, les travaux que nous avons entrepris depuis plusieurs années, comme la création d'un bassin d'orage, ont permis de limiter les dégâts. Mais il reste encore beaucoup à faire.
Puisque j'évoque les inondations, cela me permet d'évoquer aussi le problème des roms, des gens qui campent dans la plaine de Grimaud sans que des solutions pérennes ne soient trouvées pour qu'ils évacuent les propriétés privées qu'ils occupent sans droit ni titre.
On ne peut décemment accueillir toutes ces populations sans ressources. Il faut que l'Etat fasse le nécessaire.
Je sais que lorsque ces dizaines de famille de roms ont été hébergées aux Blaquières pendant les inondations, certains ont cru bon de critiquer cette assistance. Mais il y avait des enfants, des femmes, des gens à mettre en sécurité. Nous avons fait notre devoir, nous avons respecté la loi.
Il reste maintenant à trouver des solutions, qui, comme pour ces fameuses prostituées qui ont pris place vers Port-Grimaud, ne dépendent pas du maire, qui n'en a pas le pouvoir, mais de l'Etat.
Mesdames, Messieurs, chers amis, avant de conclure mon intervention, je tiens comme chaque année à adresser mes remerciements à :
L'ensemble des Grimaudois qui nous a de nouveau fait confiance il y a neuf mois. Je les en remercie vivement ;
Mes collègues du conseil municipal, solidaires, travailleurs, dévoués à l'intérêt général et avec qui nous formons une équipe soudée et motivée ;
Les agents du personnel municipal – avec un petit clin d'œil supplémentaire à celles et ceux présents aux Blaquières pendant les inondations ;
Les agents de l'office de tourisme ;
Toutes les personnes qui œuvrent dans le tissu associatif, et notamment Marc Faramia, à la tête de Grimaud Animations, Anne Zachary, présidente des Restos du cœur, Germonde Henderycx, à la bibliothèque et Roberto Vasquez qui a repris un club de foot bien mal en point ;
Les nouveaux responsables de Port-Grimaud I, que j'assure de tout mon soutien ;
Les agents des services publics ;
Les enseignants de nos trois groupes scolaires et leurs directrices, sans oublier cette année les membres de l'école de l'Assomption qui sont installés provisoirement à Saint-Pons ;
Le chanoine Peter, qui aura la chance de voir installer de nouvelles orgues cette année en l'église de Grimaud ;
Les gendarmes de la compagnie de Gassin et de la brigade de Grimaud, et notamment leur nouveau commandant, le lieutenant Ranucci ;
Les sapeurs-pompiers et les bénévoles du Comité communal des feux de forêt ;
Les personnels de la Trésorerie principale ;
Les agents de la Poste et du centre de tri intercommunal de Grimaud ;
Les agents des services du Conseil général, notamment de la maison du territoire du golfe à Grimaud ;
Les agents des services de l'Etat ;
Les agents de la communauté de communes, et en particulier leur nouvelle directrice générale des services, Mme Canapa ;
Les agents de la maison du tourisme, avec leur directeur Emmanuel Bertrand.
Cette liste de remerciements n'est pas exhaustive.
Etre Maire au quotidien permet de rencontrer tant et tant de gens que ceux que j'aurais oubliés voudront bien me pardonner.
Avant de conclure mon propos, je tiens à rappeler une nouvelle fois qu'en ces instants difficiles que vit notre pays, il nous faut faire preuve d'unité, de courage, de détermination, loin de toute idéologie.
Soyons confiants, la République française ne cèdera pas.
Notre colère et notre indignation doivent nous renforcer dans notre combat pour préserver notre unité nationale autour des valeurs de liberté, notamment celles de la presse et atour de celles et ceux qui nous protègent.
La violence, loin de nous affaiblir, doit nous renforcer et nous rassembler.
Je vous souhaite à tous une excellente année 2015, riche de solidarité et de bonheur partagé.
Bonne année 2015 !