La fête nationale a été célébrée avec éclat le 14 juillet dernier, par une cérémonie au monument aux Morts, suivie d'un apéritif convivial sur le parvis de la mairie.
On peut lire ci-dessous le discours prononcé ce jour là..
Cérémonie du 14 juillet 2015
Allocution de Monsieur Alain Benedetto, Maire de Grimaud, Conseiller départemental
Mon Général,
Mes chers collègues,
Mesdames, Messieurs,
Nous voici à nouveau réunis, très nombreux, pour célébrer notre Fête nationale, dont la date avait été choisie pour commémorer la prise de la Bastille en 1789, acte symbolique de la Révolution française, elle-même fondatrice de notre République.
C’est un jour important. Un jour de fête, bien sûr, très populaire dans notre pays, à travers ses bals et ses feux d’artifice.
Mais c’est aussi, selon moi, un jour de Fête nationale qui est aujourd’hui beaucoup plus important qu’à une certaine époque.
Pourquoi ?
Regardons autour de nous : cette société où la solidarité disparait, où les communautarismes prennent le dessus, où des populations entières sont en marge de la République, n’est plus celle imaginée et créée par la Révolution française.
Quelque chose a changé, et nous le touchons du doigt même chez nous, avec, par exemple, les problèmes rencontrés chaque année lors de l’arrivée des gens du voyage.
La France est-elle encore cette société laïque, démocratique, où les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité sont intangibles ?
Je l’espère, mais il faut le reconnaitre, ces valeurs sont en péril aujourd’hui.
Chacun peut le constater dans sa vie quotidienne : l’Etat réduit, faute de moyens, ses missions. Des pans entiers de la société sont laissés de côté, laissant beaucoup de gens livrés à eux-mêmes.
Le chômage, les violences, l’incivisme prennent de plus en plus de place au détriment d’un équilibre entre tous qui a tendance à disparaitre.
Notre pays va mal. Et nous ne voyons guère se dessiner de perspectives positives dans un proche avenir.
C’est à chacun de nous, acteur de la société civile, élus, responsables, d’essayer de retrouver les vraies valeurs républicaines, de redonner à nos jeunes et aux personnes en détresse de l’espoir et des raisons de croire en un avenir meilleur.
C’est un peu comme l’histoire du colibri qui, avec son bec, essaye de ramener de l’eau pour éteindre l’incendie de forêt.
Si chacun s’implique, à son niveau, notre pays pourra remonter la pente.
A condition de ne pas tout attendre des autres, mais, au contraire, de se prendre en main.
En veillant surtout à être très ferme sur les valeurs de la République, le respect des lois, de l’autorité.
Je tiens à ce propos à remercier l’ensemble des forces de l’ordre, notamment la Gendarmerie nationale, qui sait être présente sur le terrain, assurer notre sécurité et gérer les situations difficiles, comme récemment avec les gens du voyage.
Nous devons continuer à cultiver les valeurs qui fondent notre « vivre ensemble ».
Car nous devons être fiers d’être Français. Nous avons derrière nous un héritage puissant, que des millions d’hommes dans le monde, vivant dans la pauvreté ou l’oppression, nous envient.
Ce drapeau tricolore doit être porté bien haut, et notre devoir collectif, aujourd’hui, est de redonner à notre Nation un nouvel élan.
Alors, en ce jour de Fête nationale, je forme le vœu que les Français puisent dans l’histoire la force et le courage pour redresser la France.
Vive Grimaud !
Vive la République !
Vive la France !
Je vous remercie.