Un nouveau ravageur des pins a été signalé en septembre 2021 sur la commune de Saint-Tropez : la cochenille tortue du pin.
Il s’agit de la première détection en France de cet insecte qui cause depuis 2014 d’importants dégâts en Italie sur les pins parasols et les pins maritimes des villes de Naples et de Rome.
Les colonies de cochenilles tortue du pin s’installent sur les aiguilles et les branches des arbres, sucent la sève et provoquent d’abord le rougissement des aiguilles puis une mortalité de branches de plus en plus grosses qui peut conduire à la mortalité de l’arbre. La propagation de cette cochenille se fait par le vent pendant la saison de végétation mais aussi par la plantation d’arbres contaminés.
Face à cette menace, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a publié le 11 mars 2022 un arrêté visant à éviter l’introduction et la propagation de cette cochenille.
ARRETE (format pdf - 150.6 ko - 22/04/2022)
À la suite d’une prospection approfondie confiée à la Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles, un arrêté du Préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur délimite les communes concernées par ces mesures, à savoir les communes de Cogolin, Gassin, Grimaud, La Croix-Valmer, Le Plan de la Tour, Ramatuelle, Saint-Tropez, Sainte-Maxime.
Professionnels
Dans cette zone, les mesures obligatoires s’appliquent aux espèces sensibles de pins1 destinés à la plantation et aux bois résultant de l’élagage des branches ou de l’abattage des arbres contaminés :
Particuliers
Il est recommandé aux particuliers et autres détenteurs de pins de signaler aux professionnels du végétal les arbres présentant des signes d’attaque à savoir le rougissement des aiguilles mais aussi la présence de fumagine, coloration noire des aiguilles due aux excrétions des insectes. En fonction de leur état et de leur taille, ces arbres pourront faire l’objet d’un traitement et/ou d’un élagage aux frais du détenteur.
Les branches attaquées par cet insecte deviennent très cassantes, aussi il est recommandé de confier leur élagage à des professionnels ou de le réaliser avec de grandes précautions.
80% des larves de moustiques se développent chez les particuliers, dans les eaux saumâtres ou croupies (ex: eau de soucoupe de pot de fleur). Les moustiques vivent au plus près de chez vous et se déplacent peu, notamment le moustique tigre, entre 60 et 100 m autour de son lieu de naissance.
La Commune de Grimaud ne procède pas à des opérations de démoustication sur son territoire mais adopte les bons gestes pour éviter leur prolifération.
Adoptez les bons gestes : depliant
Signaler sa présence : http://www.signalement-moustique.fr/signalements
Parce que le moustique vit près de nos habitations, la lutte contre sa prolifération est l'affaire de tout un chacun. Pour éviter qu’il ne se reproduise et ne prolifère, il faut détruire ses œufs et donc supprimer les eaux dans lesquelles la femelle pond.
Eviter et vider les eaux stagnantes
Eliminer les lieux de repos des moustiques
Protéger votre habitation
La lutte anti vectorielle concerne un dispositif de lutte sanitaire déclenché par le Préfet lorsqu’un cas avéré de maladies (dengue, chikungunya, zika) transmises par le moustique Aedes albopictus sur le territoire du département du Var est détecté.
Il existe différents types de moustiques, dont le « moustique tigre » (nom scientifique Aedes albopictus), reconnaissable à sa silhouette noire et à ses rayures blanches, sur l’abdomen et les pattes, il est de petite taille (environ un demi-centimètre).
Il est généralement en activité de mai à novembre, en fonction de la température et de la luminosité. Ce moustique est un vecteur de maladies infectieuses : chikungunya, dengue et zika.
Un moustique urbain qui vit près de l’homme
Le moustique « tigre » vit au plus près de chez nous : il se déplace peu, reste la plupart du temps dans un rayon de 150 mètres. Il naît et vit près de nos habitats, en zone urbaine principalement.
Il nous pique toute la journée, avec un pic à la levée du jour et au crépuscule.
Il se développe dans de petits volumes d'eaux stagnantes
Les femelles pondent leurs œufs (jusqu’à 250) dans des petits volumes d’eaux stagnantes, même propres (moins de 10 litres) que l’on trouve sur nos balcons et nos jardins : vases, soucoupes, gouttières mal vidées, pneus usagés mais aussi creux d’arbres ou plantes tropicales susceptibles de retenir l’eau. Les larves peuvent même se développer dans un bouchon de bouteille rempli d’eau !
Ces gîtes, créés par l’homme, sont les principaux lieux de ponte de ces moustiques. Les moustiques sont en activité du printemps à l’automne. Toutefois, les œufs pondus peuvent résister plusieurs mois au froid et à l’assèchement et éclore lorsque les conditions climatiques sont à nouveau favorables (chaleur, luminosité).
Le mode de dispersion principal du moustique tigre est le transport des œufs dans des pneus usagés, et stockés à ciel ouvert. Cette expansion est favorisée par ses capacités d’adaptation, par le développement des échanges internationaux qui est le mode de dissémination principal de cette espèce à travers le monde.
Le moustique peut également se disperser, sur de courtes distances, par véhicules terrestres (autos, bus, trains, etc.) ou moyens aériens (avion de ligne, cargo).
Les termites, insectes xylophages peuvent occasionner des dégâts importants dans les bâtiments. Pour limiter leur prolifération, propriétaires ou occupants sont obligés de déclarer leur présence.
Formulaire de déclaration de la présence de termites : cerfa 12-010.02
Depuis quelques années, le frelon asiatique est présent dans notre département.
Vous pouvez nous aider à suivre son expansion à travers la France en nous signalant sa présence dans votre localité à l’aide de la fiche jointe ou du formulaire internet.
Formulaire de signalement : Fiche_signalement_Frelon Asiatique.pdf
La commune peut prendre en charge la destruction des nids. N'hésitez pas à contacter le service environnement pour connaitre les modalités. Un dépliant spécifique est disponible en bas de page.
Attention aux confusions avec d’autres insectes : Fiche Identification.pdf
Le charançon rouge (Rhynchophorus ferrugineus) est signalé depuis 2006 sur le littoral de la région. Il s’agit d’un coléoptère qui consomme les fibres des palmiers. Le développement de cet insecte provoque la mort des palmiers et peut entraîner la chute de la tête de ces végétaux sur les personnes ou les biens. Pour améliorer les chances de survie des arbres, il est essentiel d’intervenir le plus tôt possible.
Retrouvez toutes les informations utiles grâce aux liens suivants :
Dans le 83, une enquête sur la dissémination du ravageur est financée par le département du Var. Pour signaler sa présence dans ce département cliquez ici.
Description du ravageur :
Le charançon noir (Scyphophorus acupunctatus) est un petit coléoptère très polyphages. Ses larves, très voraces, s’attaquent aux parties charnues de nombreuses plantes.
Stade adulte :
L’adulte mesure de 12 à 19 mm de longueur, est noir brillant, avec un long appareil buccal appelé rostre (de couleur noir mat) et des élytres nervurés. Il perfore les végétaux et pond des œufs (1,2 à 1,5 mm) de couleur blanc nacré, jaunissants au cours du développement embryonnaire. Sa longévité est d’un an et demi et une femelle pond 4 à 5 œufs par jour tout au long de sa vie.
Stade larvaire :
Après 4 à 5 jours d’incubation, un œuf donne naissance à une larve blanc crème, mesurant environ 18 mm de longueur sur 4 mm de largeur. Au dernier stade larvaire elle forme un cocon à l’aide des fibres de la plante hôte. Différentes générations se chevauchent (cinq) en une année. Le stade larvaire dure 45 jours environ.
Les plantes hôtes
Agavacées (Agaves, Yuccas, Cordylines, Furcrea, …),
Dracénacées (Beaucarnea, Dasylirions, …),
Broméliacées (Puyas, Dyckia, …).
Et de nombreuses autres plantes.
Quels problèmes cause-t-il ?
Lorsque l’adulte perfore la plante pour se nourrir ou y pondre, il permet à des pathogènes (champignons, levures, bactéries) de s’infiltrer dans les tissus du végétal. Cela entraîne des nécroses empêchant la cicatrisation de la plaie. Par la suite les larves poursuivent la dégradation du végétal en consommant les tissus, permettant ainsi aux pathogènes de se répandre dans le végétal provoquant son dépérissement.
Les blessures infligées par les larves de ce ravageur associées aux pathogènes provoquent le dépérissement du végétal contaminé.
Les symptômes :
La plante peut sembler en bonne santé et dépérir très soudainement en quelques jours.
Les signes de la présence de ce ravageur sont :
- des nécroses de forme circulaire sur les feuilles
- des galeries,
- un brunissement de la base du feuillage,
- le flétrissement du feuillage,
- une odeur de putréfaction,
- l’inclinaison excessive de la tête du végétal
- la présence d’individus adultes aux aisselles des feuilles
La lutte anti vectorielle concerne un dispositif de lutte sanitaire déclenché par le Préfet lorsqu’un cas avéré de maladies (dengue, chikungunya, zika) transmises par le moustique Aedes albopictus sur le territoire du département du Var est détecté.