Un moulin à vent est installé ici depuis le XVIe siècle. Tout d’abord appelé Moulin de la Gardiole, il deviendra Moulin « Saint-Roch », au XVIIe siècle, suite à la construction de la chapelle dédiée à ce saint, à quelques centaines de mètres de là. Il fait partie des quatre moulins à vents de la commune. Cependant d’autres moulins, bien plus nombreux permettaient aussi de produire de la farine : les moulins à eau. Il en existait 9 sur le territoire.
Dans les années 1990, la toiture, les ailes et le mécanisme, ont étés restaurés. Devant l’édifice se trouve une aire de dépiquage. Sur cet espace, des chevaux piétinaient de leurs sabots, les gerbes de blé. Quelquefois ils tiraient un rouleau de pierre, augmentant l’efficacité de l’action. Une fois débarrassés des poussières et des morceaux de paille, les grains étaient portés au moulin pour y être broyés par les 2 meules en pierre. Le meunier installait des voiles sur les ailes (ou antennes) du moulin. Durant la mouture, il devait être attentif à de nombreux paramètres comme la force et l’orientation du vent. Une vitesse adéquate des meules permettait de produire une farine convenable. Ces moulins ont été arrêtés au début du XXe siècle.